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Chiropracteur pour femme enceinte Lyon | Justine Dal Col
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Chiropracteur pour femme enceinte : comment se déroule une séance ?

Je me souviens toujours de la première fois où j’ai posé les mains sur un ventre arrondi.

Il y avait ce mélange de puissance et de fragilité, cette architecture du corps qui se réinvente semaine après semaine.

Pendant la grossesse, les articulations, les ligaments, le bassin, tout se transforme.

La colonne vertébrale s’adapte, la mobilité se modifie, la posture devient un équilibre mouvant entre confort et contrainte.

C’est dans ce contexte que le rôle du chiropracteur pour femme enceinte prend tout son sens : soutenir, ajuster, accompagner le corps dans ses propres adaptations (sans jamais le forcer).

À travers des ajustements doux et un regard clinique attentif, je cherche à rendre chaque mouvement plus libre, chaque respiration plus fluide.

C’est une approche à la fois biomécanique et sensible, fondée sur la compréhension fine de ce que le corps traverse.

→ Parce qu’une grossesse, c’est aussi une transformation du centre de gravité intérieur.

Je suis Justine Dal Col, chiropracteur à Lyon, et je vous explique comment la chiropraxie accompagne chaque étape de cette métamorphose physique et sensorielle.

>>> Je prends rendez-vous avec Justine Dal Col, chiropracteur à Lyon

L’ajustement chiropratique et les douleurs lombaires

Ma première patiente enceinte venait pour une lombalgie qui la réveillait chaque nuit.

Elle me disait : « Je n’arrive plus à trouver une position pour dormir ». Et je comprenais parfaitement (ce type de douleur modifie la respiration, la posture, même la marche).

Pendant la grossesse, la colonne vertébrale se cambrera naturellement sous le poids du ventre.

Les ligaments se relâchent sous l’effet de la relaxine, l’utérus bascule vers l’avant, et le bassin absorbe tout. Ce mécanisme d’adaptation physiologique entraîne souvent une douleur pelvienne ou un tiraillement au niveau du pelvis.

Ce qu’il faut retenir, c’est que la chiropraxie agit sur la mobilité des articulations et la qualité du mouvement.

Je ne parle pas ici de « craquer » la colonne : les ajustements sont doux, précis, calibrés sur les modifications hormonales et tissulaires du corps enceinte (chaque geste est pensé pour éviter toute pression abdominale inutile).

Les séances sont centrées sur trois objectifs concrets :

Le soutien lombaire grâce à un ajustement léger de la zone lombaire et sacro-iliaque
La détente des tissus musculaires périphériques, pour rétablir un équilibre corporel homogène
L’alignement du corps pour optimiser la posture, surtout en fin de journée

Je remarque souvent que les patientes ressentent une sensation d’espace dans le bas du dos après une séance (le corps respire mieux).

C’est un effet mécanique et neurologique : les récepteurs proprioceptifs sont stimulés, les nerfs lombaires déchargent, la mobilité revient.

Près de 50 à 80 % des femmes enceintes connaissent des douleurs lombaires à un moment donné. C’est dire à quel point un chiropracteur pour femme enceinte devient un appui pertinent dans un suivi prénatal global.

→ La clé est la régularité : un suivi mensuel, puis bimensuel à partir du 7ᵉ mois, permet de stabiliser les adaptations posturales.

Je le précise toujours : chaque séance est précédée d’un échange sur vos sensations du moment. C’est ce dialogue qui rend le travail réellement individualisé.

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L’équilibre pelvien et la mobilité fœtale

Je parle souvent du bassin comme d’un carrefour.

C’est le centre mécanique du corps, mais aussi le lieu où se joue la liberté de mouvement du bébé.

Pendant la grossesse, l’équilibre du pelvis se modifie.

Les ligaments se relâchent, les articulations sacro-iliaques s’assouplissent, et la colonne vertébrale s’incline légèrement vers l’avant pour compenser.

Tout cela crée une asymétrie subtile entre le côté droit et le côté gauche (on le perçoit à la marche ou à la station assise prolongée).

En chiropraxie, l’objectif est de restaurer une mobilité égale dans les trois plans du bassin. Je travaille sur la tension des tissus musculaires périphériques, notamment les fessiers profonds, les ligaments utéro-sacrés et la jonction lombaire-sacrée.


Ce relâchement favorise une meilleure répartition des contraintes, sans prétendre modifier directement la position du bébé (c’est une distinction importante).

Voici ce que j’observe quand l’équilibre pelvien revient à la normale :

Le confort postural s’améliore, notamment en position assise
La pression abdominale se répartit mieux, ce qui soulage les tiraillements du bas-ventre
La mobilité du bassin augmente, ce qui favorise les micro-mouvements utiles à la descente fœtale
Le bien-être maternel s’installe plus rapidement après la séance

Les études le rappellent : la présentation céphalique du fœtus dépend de nombreux paramètres — forme du bassin, tonus utérin, volume de liquide amniotique.

La chiropraxie ne remplace pas la préparation à la naissance, mais elle soutient la mécanique corporelle qui permet à votre corps d’accompagner naturellement ces ajustements.

Ce qu’il faut retenir : quand le bassin est mobile et symétrique, l’espace disponible pour le fœtus est optimal (et le confort de la mère aussi).

(Je garde toujours en tête que chaque ajustement est une conversation entre la posture, la respiration et le mouvement du bébé.)

L’influence biomécanique sur le travail obstétrical

Je me souviens d’une patiente qui m’a dit, après son accouchement : « Je crois que mon bassin savait déjà quoi faire ».

Cette phrase résume assez bien ce que j’observe quand le corps a été préparé, rééquilibré, assoupli.

Le travail est un processus neuro-musculaire d’une précision fascinante.

La dilatation du col, la descente du fœtus, la poussée réflexe : tout dépend de la mobilité du bassin et de la capacité du corps à s’adapter aux contractions.

La première phase dure en moyenne 12 à 18 heures chez une primipare, et environ 6 à 8 heures lors des naissances suivantes.

Quand j’accompagne une femme enceinte jusqu’à la fin du troisième trimestre, mon intention est simple : maintenir un alignement du corps qui permette au pelvis de rester libre.

Chaque ajustement chiropratique doux agit sur la coordination neuro-musculaire, en stimulant les récepteurs articulaires profonds.

Ce micro-réveil du système nerveux améliore la perception du schéma corporel, ce qui aide souvent la future mère à mieux gérer ses positions pendant le travail.

Et puis il y a le facteur posture.

Les études citées par le MSD montrent que la position debout ou la marche peuvent faciliter la progression du travail. C’est exactement ce que permet un corps mobile et symétrique : rester actif, trouver la posture la plus fonctionnelle à chaque contraction.

Je dis souvent que la chiropraxie n’agit pas sur la durée de l’accouchement, mais sur la capacité du corps à traverser l’effort.

Et c’est peut-être cela, le vrai gain.

→ Quand le corps sait bouger, il sait aussi mettre au monde.

Les situations qui nécessitent un avis obstétrical préalable

Il y a des moments où je choisis de ne pas toucher.

Parce qu’une grossesse, c’est un terrain mouvant, et certains signaux exigent avant tout une évaluation obstétricale.

Quand une patiente m’appelle avec une douleur abdominale aiguë ou des saignements, ma première réponse reste toujours la même : consultez sans attendre.

Ces symptômes peuvent indiquer une complication, parfois une grossesse extra-utérine, qui concerne environ 1 à 2 % des grossesses. Dans ces situations, aucun ajustement ne doit précéder le diagnostic médical (je préfère suspendre la séance, même si tout semblait anodin au départ).

Il existe d’autres signes d’alerte qu’il faut connaître, car ils dépassent le cadre du soin manuel.

Une tension artérielle supérieure à 140/90 mmHg, des maux de tête inhabituels, une vision trouble, une jambe gonflée et douloureuse, ou une fièvre inexpliquée : tout cela nécessite un contrôle immédiat.

Ce sont parfois les premiers marqueurs d’une pré-éclampsie ou d’une thrombose veineuse.

Dans ma pratique, chaque consultation commence par quelques questions simples : avez-vous ressenti des mouvements fœtaux réguliers ? Des douleurs particulières ? Une fatigue excessive ?

C’est un réflexe de sécurité, autant pour vous que pour le bébé (et c’est ce qui construit la confiance sur le long terme).

Quand tout est normal, les techniques que j’utilise sont toujours douces, sans contrainte sur l’abdomen, en position latérale ou semi-assise.

Mais quand un drapeau rouge s’allume, la chiropraxie s’arrête pour laisser la place à la médecine. Cette coopération entre professionnels est la vraie garantie d’un suivi prénatal sûr et cohérent.

Les adaptations posturales et les dispositifs de confort

Quand vous vous installez sur la table, la première sensation compte.

Le confort, la respiration, la place pour le ventre : tout commence par là.

Je travaille sur une table adaptée, avec un évidement central pour libérer la pression abdominale. Selon les semaines, j’ajoute un coussin latéral ou un appui ventral ajustable, afin de maintenir la colonne vertébrale dans une posture neutre.

L’objectif n’est pas d’en faire trop, mais de permettre au bassin et au pelvis de se relâcher naturellement sous la main.

Les ajustements que j’effectue pendant la grossesse sont d’une grande précision.

Ils s’appuient sur des contacts légers, centrés sur les zones de tension les plus sollicitées : articulations sacro-iliaques, charnière lombo-sacrée, dorsales hautes. Chaque mouvement est mesuré à la milliseconde, pour rester dans le respect absolu des tissus musculaires et ligamentaires assouplis par la relaxine.

Certaines approches portent un nom, comme la « méthode Webster ».

C’est un protocole spécifique au bassin féminin, conçu pour améliorer sa symétrie et sa mobilité.

La recherche scientifique reste limitée, mais les observations cliniques montrent souvent une meilleure aisance du corps à mesure que le centre de gravité se déplace (et cela se ressent sur la posture au quotidien).

J’aime intégrer des exercices simples à la fin des séances : des mouvements de respiration diaphragmatique, quelques étirements latéraux, un recentrage du regard postural.

Ces gestes prolongent le bénéfice de l’ajustement et soutiennent le travail de mobilité articulaire entre deux rendez-vous.

Le réajustement fonctionnel en période post-partum

Je dis souvent que le corps, après l’accouchement, ne revient pas simplement à l’état d’avant.

Il entre dans une phase de reconstruction subtile.

Les ligaments restent encore souples sous l’effet de la relaxine, parfois jusqu’à trois mois. Les articulations du bassin et la colonne vertébrale ont absorbé des forces considérables, entre poussées, port du nouveau-né, et postures d’allaitement souvent prolongées.

Ce contexte explique que près de 25 à 40 % des femmes ressentent encore une lombalgie après la naissance (et cela mérite une attention ciblée).

Dans ce moment, la chiropraxie post-partum prend une place particulière. Elle vise la réorganisation fine du soutien lombaire, du périnée, et du bassin.

Je travaille toujours en complément de la kinésithérapie ou de la rééducation pelvi-périnéale, jamais à leur place.

L’idée, c’est de restaurer un équilibre corporel global, en libérant les zones de tension créées par la grossesse et l’accouchement.

Le MSD recommande une reprise douce de l’activité physique, autour de 150 minutes par semaine d’exercices modérés validés par le suivi médical.

C’est exactement ce que j’encourage : une mobilité progressive, une attention à la respiration, et des micro-mouvements quotidiens. Je m’appuie sur des ajustements doux, centrés sur les régions lombaires et sacro-iliaques, pour redonner de la cohérence au schéma postural.

Chaque séance devient alors un espace pour retrouver votre rythme, votre axe, votre souffle.

Je vous aide à sentir les signaux de votre corps, à comprendre comment chaque geste du quotidien (porter, nourrir, se pencher) peut redevenir fluide.

Ce travail s’inscrit dans la continuité du suivi prénatal : il referme le cycle en douceur, sans forcer le temps de la récupération.

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back to normal*

Votre corps n’a pas besoin d’être parfait. Il a juste besoin de retrouver de l’espace, du souffle, et un peu de douceur dans les zones qui crient trop fort.

C’est le bon moment pour remettre du mouvement là où ça bloque, et vous reconnecter à ce qui vous fait du bien.

*Retour au normal (eng)

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